Pour gagner du temps, pour être présent sans y penser, pour améliorer sa visibilité, les raisons d’automatiser ses publications sur les réseaux sociaux sont nombreuses. Pour une entreprise, l’automatisation du marketing permet effectivement de dégager du temps sur les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée pour se consacrer par exemple à la création de contenus ou de campagnes, à la préparation d’événements, à l’animation de webinars…
Mais mal configurée, l’automatisation revient finalement à perdre toute l’essence d’une présence effective sur un réseau social, qui doit permettre de créer du lien, de l’engagement. Et si au lieu d’automatiser, on optimisait ?
Pourquoi vouloir automatiser les publications sur les réseaux sociaux ?
Etre présent sur les réseaux sociaux est une activité chronophage. Il ne s’agit pas uniquement de poster un contenu de temps à autre. Dans une optique de visibilité et de génération potentielle de business, il est nécessaire de publier régulièrement des contenus pertinents, au bon moment et en choisissant bien le canal social de diffusion.
On ne va pas se mentir, aujourd’hui, il faut aussi tenir compte des algorithmes des plateformes sociales telles que Twitter, LinkedIn ou encore Facebook. Une publication trop épisodique sera pénalisante. Les posts n’apparaîtront pas toujours dans la timeline des personnes qui vous suivent sur les réseaux sociaux et votre impact sera donc limité.
Une présence sociale efficace nécessite d’être en mesure de créer du contenu régulièrement et de relayer également des contenus tiers, issus de sa veille, donc de faire de la curation. Là aussi, cela ne consiste pas à rediffuser un contenu sans savoir s’il est en cohérence avec sa ligne éditoriale. Il faut prendre le temps de le parcourir et l’intégrer au mieux dans sa stratégie.
Or, créer du contenu (articles de blogs, vidéos, infographies, podcasts, livres blancs…) effectuer une veille et de la curation, publier régulièrement sur l’ensemble de ses réseaux sociaux peut vite se révéler une activité à plein temps.
Les (bonnes) raisons de vouloir automatiser :
Une des questions primordiales à se poser avant d’adopter un outil d’automatisation de publication sur les réseaux sociaux est de savoir à quel objectif il doit répondre.
-
Avoir du temps pour créer du contenu
Le fait de pouvoir automatiser la publication permet de se consacrer à des tâches plus valorisantes, comme par exemple la création de contenus.
-
Avoir du temps pour générer des opportunités
On a tendance à l’oublier parfois mais l’intérêt d’un réseau social… c’est justement l’aspect social, la relation. Partager du contenu doit pouvoir permettre d’initier un échange, une conversation, de créer de l’engagement avec un interlocuteur qui peut, potentiellement, aboutir à une génération de lead qualifié grâce au Social Selling.
-
Etre présent facilement sur les réseaux sociaux même pour une petite structure
Pouvoir consacrer du temps à sa présence sociale est idéal, mais a fortiori dans une petite structure, avec des ressources limitées, il est nécessaire de limiter au maximum la perte de temps.
-
Faire vivre le contenu dans le temps
Créer du contenu, et le faire régulièrement, prend du temps. Or, la durée de vie du contenu sur les réseaux sociaux est courte. Publier une seule fois un contenu ne permet pas d’espérer en rentabiliser l’investissement. Il est nécessaire de publier plusieurs fois ses contenus, à des intervalles différents et même parfois très espacés dans le temps. Cela suppose donc de planifier dans un calendrier éditorial de publication la diffusion des contenus.
Tout automatiser n’est pas jouer
Si toutes les raisons précitées de pratiquer l’automatisation sont bonnes, il existe toutefois un revers de la médaille. C’est l’automatisation à outrance, ou l’automatisation sans valeur ajoutée.
Certains outils permettent d’alimenter automatiquement les canaux sociaux. Pour une entreprise, c’est s’assurer par exemple que les contenus corporate sont bien diffusés régulièrement sur l’ensemble des réseaux sociaux de la marque : compte Twitter, compte Facebook, page Entreprise sur LinkedIn…
Grâce à un mapping, il est possible de prévoir la rediffusion du même contenu à intervalle régulier. Le risque cependant est de générer uniquement du bruit au lieu de l’engagement et de polluer les timelines de ses followers. A publier automatiquement en boucle un même contenu, toujours de la même façon de surcroît, on appauvrit considérablement la pertinence de son compte social.
Le risque ultime est d’obtenir l’effet inverse de celui recherché. Si on invite les collaborateurs à publier eux aussi les contenus de la marque sur leurs réseaux sociaux, en automatisant les publications, le risque est par exemple d’obtenir un effet perroquet : tout le monde publie la même chose, au même moment, de la même façon, sur le même réseau social… et pire, sans interagir avec les éventuelles personnes qui pourtant pourraient créer de l’engagement.
Optimiser ses partages plutôt qu’automatiser
Oui, l’automatisation est utile, elle permet clairement de gagner du temps et de se consacrer à des tâches bien plus valorisantes et rentables. Mais c’est vrai lorsque l’automatisation est pratiquée de façon intelligente, lorsqu’elle est envisagée comme une optimisation des partages sociaux, plutôt qu’un acte automatique.
Optimiser ses partages par l’automatisation, c’est par exemple respecter la cohérence et les habitudes que l’on a instauré sur un compte social. Lorsque des personnes vous suivent sur les réseaux sociaux, c’est qu’ils apprécient vos publications, la façon dont vous interagissez, votre humour, votre sérieux, le fait que vous ayez toujours le contenu que l’on ne trouve pas ailleurs, les thématiques que vous abordez. Si par l’automatisation, votre compte est dépossédé de sa substance, de sa pertinence, du ton que vous utilisez habituellement, il y a fort à parier que les followers vont finir par fuir.
Optimiser ses partages grâce à un outil c’est s’appuyer sur les données analytiques pour affiner sa stratégie de contenus. C’est, par exemple, analyser les thématiques qui réussissent le plus à capter l’intérêt de son audience, à créer de l’engagement, à générer des opportunités, pour créer du contenu spécifique sur le sujet, pourquoi pas un livre blanc, ou proposer des contenus tiers pertinents.
Or, c’est ici qu’un outil de social media management prend toute sa dimension. En centralisant les données, en offrant une vue analytique et mesurable des actions menées, par thématique, par contenu, par campagne, par canal, la stratégie social media se trouve renforcée, affinée et d’autant plus roiste.
Comment optimiser ses partages ? Découvrez-le dès maintenant dans le 1er article de notre série.