Dans un précédent blog nous avons vu les premières étapes de conceptualisation de votre tout premier livre blanc : les objectifs, les cibles et les thématiques. Dans ce billet-ci, nous nous attacherons à la formalisation de celui-ci : le format, la mise en forme, l’illustration et le titre.
Quel format ?
Le concept de “livre blanc” ne suppose pas un format défini de manière absolue. A en croire Wikipedia, “un livre blanc est un recueil de quelques feuillets ou de plusieurs dizaines de pages, destiné à amener le public à prendre une décision par rapport à une solution préconisée par son diffuseur sous forme d’un produit ou d’un service”, autrement dit par “livre blanc” on conçoit une approche éditoriale qui peut prendre des formes assez différentes selon le secteur, le type de message et la façon dont il sera “consommé” par le public auquel il est destiné. Nos amis anglo-saxons identifient souvent 3 types de livres blancs :
- Le “backgrounder” (guide) : contenu relativement long destiné à décrire un produit ou concept de manière la plus complète possible, souvent dans un style académique. On peut citer comme exemple de ce type le fameux Guide de l’Open Source édité depuis 2004 par la SSII Smile.
- Le “numbered list” (points-clés) : contenu souvent court se focalisant sur un nombre limités de points-clés, de bonnes pratiques ou d’erreurs à évités. Exemple : ce blog, 10 questions à se poser avant de publier son premier livre blanc.
- Le “Problem/solution” (problème / solution) : contenu souvent court qui s’apparente souvent à des tutoriaux – en anglais “how-to” – ou des fiches d’évaluation. Exemple : Etes-vous prêts à la migration SEPA ?
Pour votre tout premier livre blanc, mieux vaut opter pour un contenu court de type points-clés, ils sont faciles à concevoir et ils ne nécessitent pas des recherches approfondies comme nous l’évoquions dans la partie 1.
Comment le concevoir et le mettre en forme ?
Comme tout bon marketeur, vous avez certainement quelques bonnes bases rédactionnelles, mais se lancer dans la rédaction d’un livre blanc n’est pas chose aisée, convenons-en… Maîtrisez-vous complètement le sujet ? Disposez-vous du temps nécessaire pour mener à bien la rédaction ? Disposez-vous des compétences techniques pour la mise en forme du document et produire les illustrations ?
Toutes ces questions sont bien entendu valides, néanmoins il convient avant tout de penser le contenu globalement, c’est à dire textes et illustrations compris, et là bien sûr, vous pouvez penser à ce stade faire appel à une agence éditoriale, mais l’approche “do it yourself” a certaines vertues d’apprentissage, alors pourquoi pas essayer vous même avec un contenu “points-clés” qui n’exige pas un haut niveau rédactionnel ni d’illustrations sophistiquées ? Une fois ce premier travail “artisanal” réalisé, vous maîtriserez davantage le processus de création et serez à même de travailler avec des auteurs et des graphistes externes à votre entreprise pour industrialiser votre activité de création de contenu.
Mon titre est-il le bon ?
Le titre de votre livre blanc est certainement le facteur de succès n°1 de votre projet. Il doit être conçu comme une promesse, et indiquer clairement le “bénéfice-utilisateur” en quelques mots. Il doit par ailleurs utiliser les 2-3 mots ou expressions-clés qui correspondent à votre message et ne pas dépasser une dizaine de mots. Utilisez les outils de référencement tels que Google Trends ou Google Add Planner pour générer et valider vos mots-clés Si votre titre est trop long, enlevez les mots polysémiques ou vagues pour ne garder que les termes riches en sens et spécifiques. Plus le titre est court, mieux c’est, et plus les mots-clés sont placés au début du titre, meilleurs seront vos résultats. Enfin ne soyez pas timide, un titre un peu accrocheur génère un taux de clic supérieur à un titre trop académique !
Dans une troisième partie, nous verrons quels sont les moyens de diffusions et d’analyse des résultats qui s’offrent à vous.
Stay tuned !
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